Fenêtres pour maison passive : ce qui distingue un châssis vraiment performant
- Framtek Solutions
- 12 juil.
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Dernière mise à jour : 13 juil.
Construire une maison passive, c’est viser un niveau d’efficacité énergétique très élevé, où les apports passifs, comme la chaleur du soleil ou les gains internes, couvrent presque tous les besoins de chauffage. Dans ce contexte exigeant, le choix des fenêtres est capital. Le châssis n’est plus seulement un cadre supportant du vitrage, mais un élément clé de l’enveloppe thermique du bâtiment. Pour qu’il réponde aux critères passifs, il doit conjuguer isolation, étanchéité, inertie et performance globale.
Une performance thermique exceptionnelle sur toute la surface
Dans une maison passive, la moindre perte de chaleur compte. C’est pourquoi le coefficient Uw, qui mesure la performance thermique d’une fenêtre (vitrage + châssis), doit être extrêmement bas — idéalement inférieur à 0,8 W/m².K. Ce niveau d’isolation ne peut être atteint qu’avec une combinaison de triple vitrage de qualité, de profilés multicouches très isolants, et d’intercalaires thermiques sans ponts froids.
Mais ce n’est pas tout. Le châssis lui-même, souvent en PVC renforcé, en bois haute densité ou en matériaux composites, doit limiter les échanges thermiques tout en assurant une grande stabilité. Il doit également offrir une très bonne étanchéité à l’air, car dans une maison passive, l’air ne doit passer que par le système de ventilation contrôlée. Cela suppose une pose parfaite, avec des joints de compression multicouches et une mise en œuvre soigneuse, sans fuites.
Un autre point souvent négligé est l’inertie thermique du châssis. Dans une maison passive, on souhaite stocker un maximum d’apports solaires pour les restituer plus tard. Certains châssis en bois ou en matériaux composites offrent cette capacité d’absorption et de diffusion progressive, contrairement à des matériaux plus légers.
Orientation, apports solaires et facteurs de transmission : tout est calculé
Le châssis passif ne se limite pas à « garder la chaleur dedans » ; il doit aussi permettre à la chaleur du soleil d’entrer lorsque cela est utile. C’est pourquoi on parle souvent de facteur solaire (g) : il mesure la capacité d’un vitrage à laisser entrer la chaleur naturelle. Dans une maison passive bien conçue, les baies vitrées orientées plein sud sont équipées de vitrages à haut facteur solaire, pour maximiser les gains gratuits en hiver.
À l’inverse, les vitrages côté nord ou en toiture doivent limiter les déperditions sans générer de surchauffe. Le châssis devient ici un outil de gestion fine de l’énergie, en coordination avec la conception bioclimatique du bâtiment. Et cette logique s’étend aussi à l’ombrage, avec des volets roulants, brise-soleils ou protections intégrées, dont l’intégration au châssis doit être prévue dès la conception.
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