Bien entretenir ses BSO et volets motorisés pour préserver leur bon fonctionnement

Les brise-soleil orientables (BSO) et les volets roulants motorisés jouent un rôle essentiel dans le confort thermique et visuel d’une habitation. En plus de réguler la lumière et la chaleur, ils contribuent à la sécurité, à l’esthétique et à la performance énergétique du bâtiment. Mais pour qu’ils conservent toutes leurs qualités dans le temps, un entretien régulier et une maintenance adaptée sont indispensables. Bien entretenus, ces équipements peuvent durer des décennies ; négligés, ils deviennent rapidement sources de pannes, de nuisances sonores, voire de dysfonctionnements irréversibles.

Nettoyage, vérifications et gestes simples à adopter

La première étape de l’entretien des volets motorisés et des BSO est avant tout mécanique et visuelle. Il s’agit de vérifier que rien n’entrave leur mouvement et que les composants visibles ne présentent pas de signes d’usure. Les lames des BSO, souvent en aluminium extrudé, doivent être nettoyées une à deux fois par an, idéalement à l’eau claire, ou avec un savon doux sans solvant. L’usage de nettoyeurs haute pression est fortement déconseillé : il peut forcer l’eau à s’infiltrer dans le mécanisme ou déformer les lames.

Pour les volets roulants, il est également important de garder les coulisses propres. Les feuilles mortes, poussières, insectes ou résidus peuvent gêner la montée ou la descente du tablier. Un simple passage d’aspirateur et un coup de chiffon humide suffisent en général à prévenir l’apparition de grincements ou de blocages. Si le coffre est accessible, un dépoussiérage intérieur est également utile, en prenant soin de ne rien forcer sur les mécanismes ou les liaisons.

Une fois par an, il est conseillé de faire fonctionner les équipements sur toute leur course — notamment si certains volets restent souvent à moitié ouverts — pour éviter les à-coups dus à l’inactivité et vérifier le bon alignement du système. L’écoute attentive du moteur peut aussi révéler une anomalie : un bruit inhabituel, une vibration ou un ralentissement sont souvent les premiers signes d’un besoin d’ajustement ou de lubrification.

Ce qu’il faut surveiller (et éviter) pour prolonger la durée de vie

L’un des ennemis majeurs des volets motorisés, c’est l’accumulation d’humidité ou de poussière dans les mécanismes. C’est pourquoi il est crucial de ne jamais forcer un volet si celui-ci semble bloqué ou freiné : cela risquerait de surcharger le moteur ou de désaligner le tablier. Si un BSO se bloque ou semble désorienté, une simple remise à zéro des fins de course ou un réalignement manuel peut suffire… à condition d’intervenir rapidement, avant que le problème ne s’aggrave.

Autre point de vigilance : les intempéries. En cas de grand vent ou de gel, il est conseillé de remonter les BSO, qui sont plus exposés aux déformations ou aux claquements de lames que les volets roulants classiques. Certains modèles intègrent une sécurité vent/soleil automatique, mais si ce n’est pas le cas, c’est à l’utilisateur d’adapter son usage. De même, en hiver, il est préférable d’éviter d’actionner un volet en position gelée : cela peut entraîner une casse du moteur ou de la courroie.

Enfin, l’entretien passe aussi par le système de commande : interrupteur mural, télécommande, capteur domotique… Un changement de pile, un recalibrage ou une simple réinitialisation peuvent parfois résoudre des dysfonctionnements injustement attribués au moteur. Si la commande devient intermittente ou que le volet ne répond plus, un diagnostic simple permet souvent d’y remédier sans avoir besoin d’un professionnel.